"Sous le pré"

Le projet suscite toujours autant de passion et impactera fortement le futur cadre de vie des VIFOIS... Et si on élevait le débat !

A notre sens, il devrait être examiné dans sa globalité et par rapport à son impact au niveau de la commune et non plus au niveau du quartier.

Nous connaissons désormais le montant de "l'amende" infligée à la commune pour non-respect du pourcentage de logements sociaux. Bientôt, la Métropole pilotera les Plan locaux d’urbanisme. Face à ces constats que faire ?

• Des logements sociaux, oui, mais intégrés dans les quartiers existants ou seulement dans les quartiers neufs ? intergénérationnels, participatifs et/ou en accession aidée ? Quelles solutions voulons-nous privilégier ?
• Face au nombre de nouveaux logements actuellement en chantier, quel plan de circulation ? (cf. questions posées par le public lors du dernier Conseil municipal). Quid du stationnement notamment au centre ? Quid des liaisons inter-quartiers ?
• Quelles implantations de nouveaux services publics ?
• Quel avenir pour les commerçants traditionnels du centre de VIF ? (l’unique surface commerciale de Vif est désormais ouverte le dimanche matin... sans concurrence). Une réflexion sur une nouvelle implantation commerciale s’impose.

Vouloir raisonner uniquement au niveau d'un programme n'est pas suffisant. La réflexion doit s'effectuer au niveau du territoire communal, voire au-delà, et non plus au niveau d’un quartier.

Un vaste chantier qui doit susciter un réel débat au sein de la population en tenant compte de tous ces paramètres et certainement de bien d'autres... en clair un vrai débat citoyen !

cet article paraitra dans le prochain journal de Vif en décembre 2014

Comments

[beabe38]

En effet, tu élèves le débat .... qui en a bien besoin! Là dessus, Genêt est dans la même logique que Mourey.

Quand on sait que ledit Mourey s'est engagé à construire 900 logements à échéance de 2020, ou 2025 je ne sais plus, il y a de quoi se faire du soucis!



J'ai vu dans le DL qu'un maire du nord Isère avait entamé une grève de la faim pour protester contre ces quotas de logements sociaux qui lui étaient imposés depuis l'entrée récente de sa commune dans une interco, ce qui a ainsi créé une situation nouvelle à laquelle il se sent bien incapable de répondre dans des délais contraints.

Vif est dans la même situation puisqu'on exige ces quotas depuis peu. 2010, je crois ? Lorsque nous étions en responsabilité, nous n'y étions pas soumis.

On ne demande pas à notre édile d'en faire autant par rapport à son tour de taille, mais il pourrait avoir l'idée de contester, de discuter, de négocier....



Autre idée: que les élus des communes périphériques de l'agglo se trouvent des points communs et des modes d'action pour faire entendre leurs spécificités qui ne sont pas celles des grosses communes centres ...

Voilà des pistes pour des gens qui ne souhaitent pas baisser les bras après le 1er janvier 2015 et être dignes du mandat qui leur a été confié. Les enjeux vont alors rapidement devenir cruciaux si l'on souhaite conserver une qualité de vie et une certaine latitude dans les décisions importantes.



C'est ainsi, en tout cas que j'aurais conçu notre rôle.