Un débat d’orientation budgétaire sans saveur !

On peut dire que ce mandat municipal se sera déroulé sans aspérité et sans originalité. Nous n’en attendions rien de moins car le projet défendu par l’actuelle majorité était le moins disant de tous ceux présentés au choix des électeurs, mixant ici ou là les idées proposées par l’une ou l’autre liste candidate…

 A l’heure des bilans, un an avant la prochaine échéance municipale, que pouvons-nous retenir ? Une gestion comptable sans ambition, notamment en termes de valorisation des initiatives locales. La vie associative, fer de lance de l’animation locale, sans laquelle notre cité serait morne, s’est trouvée amoindrie avec la fermeture des services de la Maison des associations.

L’offre culturelle est restée ponctuelle, empêchée par l’absence d’équipement dédié à la taille de notre commune. Et, ce n’est pas la réhabilitation de la salle des fêtes qui changera grand-chose. La Médiathèque n’a pas été développée depuis 11 ans du fait de l’abandon du projet de 2007, aujourd’hui ré-envisagée après bien des atermoiements mais curieusement pas évoquée dans le débat budgétaire 2019. Par ailleurs, la majorité a également décidé de supprimer les actions d’éveil culturel en milieu scolaire au détriment des enfants…

La capacité de ceux qui siègent à la METRO, à défendre la position de Vif dans l’agglomération a été très faible ! Nous avons régressé dans notre développement entre habitat et vie économique. Ce qui entrainera une grande inertie sur les autres activités notamment d’éducation, de loisirs et de communications !

 Vif a eu déjà trop tendance à se développer par le biais de l’habitat, sa dérive résidentielle va-t-elle s’affirmer dans le qualificatif de dortoir ?

Article journal paru en Mars 2019