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Vivre ensemble à Vif
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3 janvier 2013

Conseil Municipal de novembre 2012 : des cadeaux bien fléchés !

Quatrième modification du PLU : Vif, vers la banalité d’une cité dortoir ?

Le refus de révision du PLU, décidé en 2010 par le préfet, est contourné désormais pour la municipalité, par une stratégie de multiples modifications, beaucoup moins contraignantes, en terme de concertation des citoyens, qu’une révision.

L’objectif de la municipalité vise à régulariser, les nombreuses opérations immobilières qui commencent à fleurir aux quatre coins de la commune, sans que les Vifois soient concertés. Une façon d’imposer progressivement, sur tous les terrains constructibles importants de Vif, des ensembles immobiliers, décidés avec les professionnels,  avant de réformer le PLU.

Dans cette modification n°4, après l’opération « Sous le Pré » menée à la hussarde, la municipalité prend la lourde responsabilité de « bétonner »  le Clos , ce grand espace au bord de la Gresse, ceinturé par un mur, entre l’arrière de la Mairie et l’école de musique.

Refusant notre demande de retirer cette délibération de l’ordre du jour du Conseil Municipal du 26 novembre, s’abritant abusivement derrière le SCOT, le seul objectif affiché par le maire et son équipe est la construction de 90 logements. Piètre projet, eu égard à la localisation de ce terrain, situé en plein cœur de ville,où l’on aurait pu insérer des espaces et des équipements publics et/ou des services commerciaux pour conserver un cœur de ville bien vivant.

Comment peut-on figer sans concertation un espace aussi stratégique ?

La commune n’offre-t-elle pas d’autres possibilités pour monter de telles opérations ?

On aurait pu envisager à cet endroit l’implantation de la surface commerciale, refusée sur « Sous le pré », accompagnée de nouveaux parkings. Ainsi, nos concitoyens auraient pu faire leurs courses dans le centre, faisant travailler tous les commerces, si précieux pour la sauvegarde du cœur de notre cité.  Ceci n’est qu’un exemple des équipements souhaitables d’implanter en centre-ville !

Quoi qu’il en soit, cet espace, combiné avec celui de la maison des associations, de la salle des fêtes devenue trop petite et de la mairie, méritait une grande concertation  en direction de tous les Vifois

Car, non seulement Vif continue de s’accroître d’un bond, comme sous le mandat précédent de M. Mourey, mais en plus, notre ville évolue inexorablement vers la banalité d’une cité dortoir. Ce projet, est inacceptable car ces constructions seront irréversibles et fermeront le centre ville.  Vif aurait pu demeurer agréable à vivre. Alors, posons nous la question : à qui profiteront vraiment ces modifications ?

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