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Vivre ensemble à Vif
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28 septembre 2015

Conseil Municipal du 28 septembre à Vif à 20h : Venez nous soutenir !

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Une seule délibération importante à l'ordre du jour : 

La vente à un prix dérisoire de la Maison Maréchal- Durant, ancien prieuré de Vif, dont la valeur historique et patrimoniale est d'importance pour Vif et son développement culturel autant qu'économique.

Un manque d'ambition du maire et de la municipalité qui coûte cher à la commune depuis 7 ans et qui retourne dans le privé... 

Gâchis ou gabegie : voyez vous même !

Dans sa délibération n° 2, du Conseil municipal du 28 septembre 2015, le maire propose à l’assemblée de statuer sur l’offre d’achat faite par un particulier sur l’ancien prieuré de Vif (dite : maison Maréchal-Durant). Nonobstant la dévaluation effrayante de ce bien, nous vivons une étape de plus dans l’effondrement du développement culturel et patrimonial à Vif. En effet, ce projet initié en 2007, constituait un tout permettant de relier l’histoire de notre commune et ses richesses patrimoniales avec l’évolution économique et technologique d’aujourd’hui (voir article du DL du 12/07/2007).

Après le rejet en 2008 du projet de médiathèque municipale qui devait être connectée au musée (financé à 80% en investissement et à 60% en fonctionnement), après le refus par le maire précédent d’attribuer le permis de construire en 2009 au département, permis indispensable pour la réhabilitation de la Maison Champollion, avec l’inertie manifeste durant ces 7 dernières années sur la conduite de la restauration de l’église de Vif (pour ses peintures murales) et récemment de la mise en vente d’une partie du bien foncier prévu pour la médiathèque, l’escalade dans le néant culturel de Vif s’accélère. 

Le projet que nous avions bâti et qui avait justifié l’acquisition en 2007 de cette propriété située au cœur de Vif, avait été validé dans son intérêt historique et patrimonial par les services des bâtiments de France et de la Conservation du Patrimoine de l’Isère.  L’EPFL de la METRO en a fait le portage financier pour son intérêt économique. A partir de là, la commune avait 5 ans pour finaliser le projet et le mettre en œuvre. Mais il ne s’est rien passé dans le mandat précédent et maintenant, la municipalité brade ses biens chèrement acquis, d’autant plus chèrement que malgré les frais courants, aucune étude ni réflexion n’est venue affiner le projet.

Certes, nous ne sous-estimons pas les difficultés financières auxquelles sont aujourd’hui confrontées les collectivités et Vif comme les autres. Mais voilà un projet qui pouvait rehausser l’image et le niveau culturel et économique de notre cité. S’il avait été mis en œuvre immédiatement, il porterait ses fruits aujourd’hui. Au lieu de cela, cette acquisition, certes faite dans un contexte de surenchère foncière, va être bradée à pure perte pour la commune. Comment dire vouloir le développement harmonieux de notre commune avec aussi peu de perspectives, si peu d’ambition ?

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